Cet article est la 2ème partie de mon récit ! Pour lire la première partie, RDV ici.
La pratique quotidienne… ou presque
A la suite de Vipassana en janvier 2020, j’ai commencé à méditer tous les matins. Ma pratique m’apportait une immense stabilité dans mon tout nouveau quotidien de prof de yoga à temps très partiel. Et puis le Covid est passé par là… J’étais confinée seule, avec un disque dur plein de séries et pas grand chose d’autre à faire que cuisiner mille fois plus de nourriture que je ne pouvais en manger. Ma pratique quotidienne n’a pas fait long feu !
Pendant un an ou plus, j’ai oscillé entre phases de pratique quotidienne et phases de trou intersidéral pendant lesquels je culpabilisais de ne pas méditer. Cette culpabilité s’est encore plus intensifiée quand j’ai commencé à me former davantage, puis à enseigner régulièrement la méditation. A-t-on jamais vu une prof de méditation ne pas méditer chaque jour ? Comment osais-je donner des conseils aux autres alors que je stagnais autant dans ma propre pratique ?
La culpabilité, c’est un cercle vicieux. Plus je me mettais la pression pour méditer, moins je prenais plaisir à le faire et moins je méditais. Je doutais de plus en plus de ma capacité à guider d’autres personnes sur ce chemin. Pourtant, je sentais à quel point la méditation était essentielle à mon bien-être, ma santé mentale, ma stabilité. Je sentais à quel point j’avais besoin d’ancrer cette habitude.
Méditer à deux, c’est mieux
Et puis, j’ai rencontré une personne clé : Janis. Janis est aussi prof de yoga à Nantes (allez voir son site ici ! Elle est géniale). Elle a participé à un de mes programmes en ligne de méditation. A la fin du programme, nous avons partagé nos difficultés l’une et l’autre à nous tenir à une pratique régulière. Et nous avons décidé de devenir binôme de méditation !
Chaque jour, pendant des semaines, nous nous sommes écrit pour se dire si nous avions médité et comment nous nous étions senties. Chaque jour, nous nous sommes encouragées à continuer et à trouver des solutions quand ça devenait plus difficile. Chaque jour, j’ai eu envie de méditer pour pouvoir dire à Janis que je l’avais fait. Et puis un jour, j’ai eu envie de méditer parce que c’était simplement le meilleur moyen de commencer ma journée. Je n’ai plus eu besoin de le dire à Janis. Mais j’ai toujours pour elle une immense gratitude <3
Tout le bien que ça me fait
Depuis, ma pratique ne me quitte plus. Elle fait parfois une pause le dimanche ou pendant les vacances, mais elle ne s’éloigne jamais bien loin.
Je suis sujette depuis toujours à beaucoup d’angoisse et de phases de déprime. Je suis également atteinte de trouble dysphorique pré-menstruel, une anomalie de mon système hormonal qui a beaucoup d’impact sur mon humeur. Globalement, je suis de la team sensible, avec des creux très creux 🙂
C’est cliché de dire ça, mais c’est vrai pour moi : méditer le matin, c’est la différence pour moi entre une bonne et une mauvaise journée. Ca ne change pas ce qui m’arrive et ce que je traverse, mais ça change la manière dont je le reçois.
Méditer, c’est s’offrir un temps de pause. La pause qu’il faut pour choisir le calme plutôt que l’angoisse, la compassion plutôt que le jugement, l’écoute plutôt que l’indifférence, la confiance plutôt que le doute.
A suivre…
La semaine prochaine, je partage mes conseils pour t’engager sur ton propre parcours de méditation. Et je t’en dis plus sur ce que je propose pour te guider sur ce chemin !
En attendant, si tu es à Nantes, tu peux me retrouver toutes les semaines pour pratiquer la méditation mélangée au yoga :
- Chez Lunaria, le mercredi à 18h15
- Chez Elephant Yoga Studio, le vendredi à 12h30
Commentaires récents